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C'est un café en main, rituel obligé, que Rayannah amorce sa balade à Toronto. La jeune artiste manitobaine nous parle de ses origines francophones, mais aussi mennonites, une communauté très vocale dont les enseignements auront contribué à paver le chemin de sa carrière musicale. Rayannah nous raconte son histoire d'amour avec les pédales loop, instrument complice dans son style de musique aux sonorités électro-folk. Elle nous décrit son rapport avec sa langue maternelle française en milieu minoritaire et nous explique sa décision d'y replonger artistiquement. Au centre de tir à l'arc du parc E.T. Seton, elle en profite pour lancer quelques flèches à l'industrie musicale en dénonçant les inégalités hommes-femmes qui y persistent encore parfois aujourd'hui. Après un arrêt dans une petite épicerie bio, Rayannah enfourche un vélo Bixi pour partir à la découverte des rues du quartier Cabbagetown. Elle termine sa visite torontoise sous le soleil, en allant pique-niquer avec ses musiciens au parc Corktown Common, non pas avant de nous avoir ouvert la porte de son univers musical avec trois pièces francophones, dont « Delphine et Marylou », un clin d'oeil à sa passion pour le vélo.